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Questions & Réponses

  jeudi 9 juillet 2015
  10 réponses
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Bonjour,

vous êtes motivés-passionnés par le BIM ou plutôt inquiets voir angoissés ?

la réponse n'est pas aussi facile pour certains confrères, pas mal d'entre eux n'arrivent pas à accepter ce changement organisationnel et technique !
8 years ago
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#1001
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Pour ma part, le changement est mal accueilli par mes collègues. Par contre, lorsqu'on réussis à montrer la plus-value, qu'on fait nos preuves et qu'on démontre, hors de tous doutes, ce qui peux en résulter positivement, la direction fini par voir les bénéfices à tous points de vue et conscient à y croire davantage en voulant développer les nouveaux concepts qui, à auparavant, leur faisait peur dû au niveau de changement que cela impliquait.

Il faut être capable d'aborder le changement en s'adaptant à chaque personne que l'on pense présenter ces types de technologies que regroupent le BIM et la BEM. Par expérience, être passionné ne nous ouvre pas forcément le chemin pour développer ce que l'on sait faire. Surtout, lorsque c'est "nouveau" dans le pays, la province et la ville où l'on se trouve. Il faut être également conscient que les contexte socio-politiques économiques en entreprise sont un volet qui faut prendre en compte lorsqu'on veut proposer de nouvelles méthodes de travail, et ce, même si ces méthodes on fait leur preuves ailleurs et qu'elles feront gagner du temps et de l'argent sur plusieurs fronts en affaire.

Le changement d'orientation dans les pratiques traditionnelles (comme l’ingénierie) est perçu comme une menace au fonctionnement qui, malgré sa lenteur, procure des revenus assurés à l'entreprise en question. Tout n'est perdu ! Il faut simplement aborder les choses d'une façon plus structurée et adaptée de manière à atteindre tout le monde et sans leur faire peur en disant que tout changerait drastiquement dès le lendemain de votre annonce. Plutôt en y allant par étapes, par suggestion, par démonstration, par concept, par développement d'affaire et aussi penser que le plus important est de sensibiliser les clients au gains qu'ils peuvent obtenir en se penchant vers l'orientation de nouvelles méthodologies plus efficace de coordination et de travail d'équipe !

De plus, il ne faut pas penser que le changement est pour tout le monde. Certains seront plus à l'aise de conserver leurs méthodes de production de projet. Si vous êtes un "innovateur(trice)" et que vous sentez que l'innovation, vous ne pouvez passer à côté, malgré les difficultés que vous rencontrez, alors il faut peut-être penser à changer de cap et aller vers les gens qui pense comme vous et qui vous aideront à avancer en atteignant vos objectifs. Tout n'est pas perdu et il ne faut pas croire que tout est sans issue. Simplement de mieux analyser à "qui" on propose le changement et s'assurer que ces personnes sont réceptives.

:)
8 years ago
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#1002
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je n aurais pas dit mieus Jessika :) ;)
8 years ago
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#1003
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Merci infiniment Nicolas !!! vraiment. :)
8 years ago
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#1004
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Tout a fait d'accord Jessika
8 years ago
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#1005
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Jessica ! c est toujours un plaisir de vous lire et de profiter de votre expérience
8 years ago
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#1006
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Pour ma part, sans être aussi bon orateur que Jessika, je pense que les problèmes qui vont se poser en france sont multiples. En effet, après avoir suivi quelques conférences, on se rend vite compte que deux points émergent des BIM-sceptique :

- coûts d'investissement et rentabilité
- propriétés / gestions des données et niveau (fameux LOD) en fonction des avancées de projet en respectant la loi MOP

Ainsi, pour ma part, je pense que parler de coûts d'investissements et de rentabilité, en attendant des chiffres concrets me semble complètement déconnecté de la réalité des choses. En effet, comment arriver à trouver des tendances en France, où le marché n'est pas organisé de la même manière qu'à l'étranger (pays anglosaxons notamment) et où les structure sont différentes (pas d'architecte à proprement parler aux US si je ne me trompe pas). Pour ma part, je pense qu'il est dépassé de parler de coûts / rentabilité même si l'achat de licence + poste de travail qui tient la route + formation a un coût, la rentabilité ne se calcule pas vraiment mais c'est la synergie dans le partage d'information qui compte. On pourra autant ne pas vraiment gagner d'argent (quand on entends du -20 / 30% de coût de construction ...) mais c'est peut-être notre voisin, le BET par exemple, ou l'entreprise de charpente, qui va gagner en fiabilité et en représentation de l'information. Les rentabilités vont être différentes suivant les domaines des entreprises, et parler d'économies / rentabilité annoncées à coup de -20 / 30% ne veut pas dire que cela sera réparti équitablement.

La gestion des données est ensuite le deuxième "écueil". Les responsabilités affiliées à qui dessine quoi, qui renseigne comment, la typologie du "codage" d'informations permettant une coordination et une bonne transmission d'information semble tout aussi importante. Chacun va devoir pouvoir communiquer avec les logiciels de tout le monde, tout en transmettant les niveaux / filtres d'informations afin que son interlocuteur ne soit pas submergé par un flot d'informations inutiles. Cela va demander un certain effort des éditeurs et/ou des BE-archis-entreprises (rayer la mention inutile) pour arriver à avoir une synergie logicielle pour un bon fonctionnement commun.
Cette gestion de données et filtres des niveaux de détails fournis semble, enfin, compliquée à mettre en oeuvre dans le cadre de la loi MOP. Pour ma part, je pense qu'un objet doit être dessiné dès le départ le plus précisément possible, ce qui pose la question aussi d'utilisation des marques, ce qui est interdit en phase faisabilité et programme (me corriger si je me trompe).

Je ne me suis pas relu mais j'espère que ce n'est point trop confus et avoir apporté une réponse à la question posée.

PS : passer ou pas au BIM c'est un peu comme passer ou pas de la planche à dessin à autocad ... avons-nous gagné du temps et l'investissement était-il rentable ... ? Je vous laisse y répondre !
8 years ago
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#1008
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Assurément Florian, c'est exactement le genre de réflexion que plusieurs partage avec toi. ce n'est pas complètement faut, non plus. C'est on commentaire très caractéristique de l'hésitation client/ professionnels et je pense que ton commentaire est d'actualité et pertinent. C'est légitime de soulever ses questions, je pense. :)

Par contre, il est pertinent que les gens qui savent comment orchestrer ces outils afin de faire ressortir les bénéfices et qu'il ont, d'autant plus, réussis à quantifier, observer et produire des statistiques tangibles sur leurs résultats, alors ces gens là, dont je crois humblement faire parti, doivent apprendre et démontrer à ceux qui se questionnent, leur parcours: donc montrer la réalité telle qu'elle à été réalisée et vécu par entrepreneurs(es), gestionnaires de projet, par ingénieurs(es) etc... LE comment ils ont réalisé plusieurs de leurs projets et de conseiller les gens qui se questionnent vraiment sur l'efficacité de desdites méthodes et sur les façons de les implanter (si le désir est palpé du côté des septiques).

Par expérience, dès que des clients, bureaux d'études, architectes etc... voient de leurs yeux des chiffres ($) d'affaires réalisés et qu'ils puissent constater la réelle courbe de temps en matière d'expérimentation et de développement de ces principes technologiques mis en place, au sein de leur entreprise, ils acquiescent (si l'envie de se lancer leur parle) sans hésitation, car les chiffres (bénéfices généraux applicables à chaque discipline $) sont difficiles à dénier et n'importe qu'elle entreprise qui veut être, non seulement innovatrice, mais réaliste concernant les avancés technologiques qui ne feront qu'augmenter d'année en année, comprennent qu'il y a encore quelque années devant eux avant que cela ne devienne la norme obligée.

MAIS, un jour arrivera ou ça sera une norme de travailler avec des technologies de pointe, ET ce jour-là, il faudra être près et avoir acquis de l'expérience. Comment feront-ils pour s'y adapter s'il n'ont pas mis le 2-3 ans nécessaire à cette mise à niveau, s'ils n'ont pas pu voir l'avenir technique se dessiner devant eux, en qualité de bon gestionnaires dans le monde de la construction et du génie ?

Bien-sûr, présentement (on ne fait que supposer), il n'y a pas d'OBLIGATION proprement dite à s'y investir et plonger les entreprises qui n'ont pas totalement le goût de s'y mettre, MAIS il faut être simplement conscient qu'il ne s'agit pas de se demander : est-ce qu'on se lance en coiffure ou en restauration ? Il s'agit de ce poser les bonnes questions : est-ce que l'avenir de la construction et du génie peut se permettre de rester stagnant et standard (afin d'éviter de prendre des risques calculé et d'éviter les frais de formations, les frais de gestions reliés à l'apprentissage des employés etc...) ? Je pense que non, malheureusement. OUI, la possibilité de ne pas s'y investir est un choix qui restera, tout le monde ne sera pas obligé, bien entendu ! Par contre, la plupart s'y prêteront et les projets deviendront réalisés de plus en plus sous des méthodes collaboratives, les outils ( règle générale future ) dépasseront largement la latitude de AutoCAD ou Sketch up Pro etc...

Il faut plutôt, faire une rétrospection d'entreprise très profonde quant à ce qu'on souhaite atteindre comme objectif de compagnie, d'ici quelques années ? Comment y arriverons-nous ? Quels seront les moyens à utilisés, testés et mettre en place pour se faire ? Sommes-nous innovateurs ? Quel est le profil de l'entreprise ? Ce profil nous convient-il toujours ? Voulons-nous nous démarquer sur le marché ? Quels services offrons-nous à nos clients ? Ces services sont-ils toujours compétitifs ? Ces services sont-ils toujours en mesure d'offrir la meilleure qualité en matière de gestion de projet, aux clients ? Les questions de rentabilité et d'exécution son plus que nombreuses, certes ! MAIS, il faut se les poser SI on veut être en mesure de faire les meilleurs choix pour la lucrativité et la longévité d'une entreprise qui se veut rassurante quant à la sécurité d'emploi également...

Alors, je pense que les gens qui ont des questionnements on raison d'en avoir et de les poser ! Il est sage de s'interroger ! Il est également sage d'écouter ceux qui s'y investissent et il est sage de mesurer l'avancement qu'ils ont réussis à tirer avec la prise de risque calculé dû au choix d'innovation en matière technologique qu'ils ont fait. S'ils sont en mesure de vous démontrer là o;u sont les vrais avantages, alors vous ne perdez absolument rien à tendre oreille financière et technique !

Il ne faut pas se méfier de tout et il ne faut pas tout croire non plus. On s'oriente selon se que nous dit notre instinct et on se souviens que ceux qui on coloniser le Québec, entre autre, on pris des risques et on oser croire à une terre promise... Mon nom de famille " Lelièvre" vient de la Normandie, donc j'ose croire que les français sont avant-gardistes, calculateurs (du bon sens) et déterminer à comprendre le fondement des choses, lorsqu'on leur expose quelque chose ! Ma grand-mère d'origine française est très persuasive et pertinente hihihih je tiens peut-être se côté de ma personnalité d'elle :) hihih

Il faut rester rationnel en affaire, je le concède, mais l'absence de prise de risque limite les capacités intellectuelles. Ceci étant dit, une fois que l'on s'est informé et que l'on choisit de ne pas aller dans le même sens que l'évolution des technologies, c'est correcte aussi. Il faut que les autres (comme moi) respectent cela ! Je n,approuve pas non plus que les professionnels qui ont fait le "SWITCH" mettre de la pression sur les autres. Il faut être respectueux, et non, prétentieux. Les gens on le droit de faire leur choix, comme tu dit Florian :) et c'est correct que tous ne pensent pas pareil.
8 years ago
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#1037
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C'est un des meilleur sentiment que l'on puisse avoir en tant que passionné du BIM lorsqu'on a la chance de connaitre d'autres experts connaisseurs et très au faits des bonnes pratiques ! C'est presque comme si eux et nous disons les mêmes choses, même de l'autre côté de l'océan ! Donc, c'est pour cette raison que je crois en l'avenir des partenariats entre pays; l'expertise peut être partout et si on manque de passionnés où l'on se trouve, alors on travaille avec les meilleurs peu importe où ils se trouve ! Qu'en pensez-vous ?!! Laurent HENIN :)
8 years ago
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#1062
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Ah, chère Jessica de Normandie, vos messages sont bien encourageants.

Nous essayons de faire du BIM actuellement, mais rencontrons des problèmes liés a l'inexpérience des intervenants dans ce domaine tout a fait nouveau pour la plupart.
Mais au moins, il y a la volonté d'essayer :)

Je vais donc dans un premier temps tenter de lister les soucis rencontrés et soumettre mes suggestions en recherchant le bon interlocuteur au sein de mon entreprise:)

... on verra ensuite !
8 years ago
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#1075
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Exactement et c'est la volonté que l'on doit saluer, soutenir et renforcer !

On va y arriver;il nous faut simplement continuer à transmettre et démontrer nos talents technologiques ! Plus on arrive à terminer des études de cas réalisées à partir de projets concrets et plus on arrive à quantifié et catégoriser la rentabilité dont les gestionnaires accordent le plus de valeur$$$, pour le moment ! :)
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