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Questions & Réponses

  jeudi 15 février 2018
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Bonjour,

J'ai suivi la méthode de géo-référencement d'un projet par L. FILLEAU ("Zoom Revit - Système de coordonnées";) et j'ai quelques questions à ce sujet:
- Après avoir partagé les coordonnées du fichier synthèse avec le fichier topographique DWG, on doit placer le point de base au même niveau d'élévation que le point topographique. Cela suffit-il ou doit-on placer le point de base également sur un point précis d'un bâtiment (intersection de murs par exemple) ?
- A quoi sert la borne principale du point de base (invisible à l'écran)?
- Lorsqu'on partage les coordonnées, cela veut-il dire que le point topographique (+sa borne principale), et point de base (+sa borne principale) sont réellement déplacés dans le fichier lié? Ces changements sont-ils conservés une fois le fichier synthèse fermé?
- Pour lier un fichier IFC, est-il nécessaire de lier au préalable le fichier IFC dans un projet Revit, et de lier ce fichier Revit au fichier synthèse?

Merci d'avance pour votre retour.

Cordialement,

Thibault Masson
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Voici un tutoriel de 8 vidéos qui devraient vous être utile (Partie Revit)
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Bonjour Thibault,

Le géoréférencement d'un DWG n'est pas universel comme l'est celui d'un fichier openBIM car même si le format DWG est ouvert depuis le début des année 2000 il conserve un principe de géoréférencement qui est propre à l'écosystème Autodesk.
Pour ce qui est du format collaboratif et non propriétaire IFC, il répond à une logique universelle et simple : des coordonnées de géoréférencement universelle + l'orientation du nord et enfin une altimétrie NGF relative au +0.00 du projet. Toutes ces informations correspondent précisément au zero absolu du fichier de modélisation.
Autre lecture très pertinente sur ce sujet pour Revit & Archicad : https://archicad.fr/votre-guide-pour-bien-georeferencer-vos-projets-bim/

Belle journée,


Christophe FORTINEAU
3 years ago
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#14776
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Bonjour à tous les 2,

J'ai trouvé certaines réponses depuis mon 1er post.

Comme vous l'indiquez @Christophe Fortineau, le principe de géoréférencement sous Autocad (ou Revit) et propre à Autodesk. J'ajoute que ce principe fonctionne TRES bien dans cet écosystème.

Néanmoins, ce qui est "dommage" selon moi, c'est qu'il est impossible de lier un IFC "à l'emplacement partagé", alors même que la borne principale de topographie est bien placée et l'angle entre nord projet / nord géographique bien paramétré quand on ouvre l'IFC dans Revit (comme le montre bien Jean-Philippe Suter ). Exemple de situation (qui arrive très souvent!) : je reçois un fichier IFC d'un BE VRD et je souhaite le positionner dans mon projet Revit. Il est alors obligatoire de le positionner "à la main".

Je trouve ça "dommage" car l'IFC est censé être un fichier interopérable, et pour moi l'interopérabilité passe en premier lieu par le géoréférencement entre les maquettes.

Techniquement, nous solutionnons cela en passant par un fichier Revit tampon qui lui est géoréférencé et contient le lien en Origine à Origine du fichier Revit dans lequel est ouvert l'IFC. En espérant que l'origine de l'IFC ne bouge pas...

Je sais que j'ouvre un débat (déjà abordé dans d'autres discussions), que nombreux seront en désaccord avec mon point de vue.

Bien cordialement.
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Le sujet est passionnant puisqu'il éclaire le fait qu'Autodesk avec son dwg dispose d'un système de géoréférencement* non universel et donc quand Autodesk se voit contraint de la jouer collaboratif via un IFC avec géoréférencement universel... ça bloque encore en 2020 soit 8ans après les certifications ifc2X3 d'Autodesk.

* la moindre des choses est en effet qu'il fonctionne parfaitement bien au sein de son propre écosystème

Pour plusieurs outils de conception BIM, le géoréférencement des IFC peut être semblable à celui de l'environnement natif de conception voire même qu'un ifc peut être joint et mis à jour comme un xref sans être préalablement placé ou replacé. C'est le cas d'Archicad et de Vectorworks par exemples.
3 years ago
·
#14778
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@Christophe Fortineau : Je pense que nous ne sommes pas en désaccord. Si j'insiste sur ce sujet, c'est pour que les choses avancent, pas pour "critiquer pour critiquer".

Pour ma part, je ne blâme personne, je constate juste. Peut-être est-ce l'IFC qui n'est pas adapté à l'éco-système Autodesk ? (Je ne sais pas, et ce n'est pas mon mon problème à vrai dire. Je reste un simple utilisateur)

Quoi qu'il en soit et quels que soient les avis, je suis ravi de voir que ce sujet fasse débat.

Cordialement.
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Je pense que nous ne sommes pas en désaccord.

En effet !


Peut-être est-ce l'IFC qui n'est pas adapté à l'éco-système Autodesk ?

Même si de 1995 au début des années 2000 Autodesk ne disposait d'aucun outil de conception BIM, Autodesk faisait néanmoins parti de l'AIA (BuildingSmart aujourd'hui) et c'est un membre d'Autodesk je crois qui est a l'origine de l'appellation BIM. l'IFC n'a pas a être adapté à Autodesk puisque Autodesk fait parti des membres initiaux de l'AIA (fondatrice de l'IFC). En revanche il est normal qu'a compter de début 2000 Autodesk investisse enfin le BIM en acquérant Revit alors que le format DWG se voyait tout juste ouvert grâce aux investigations de l'ODA. Il est donc normal qu'un géant tel que Autodesk rechigne à collaborer tandis qu'il a régné si longtemps sur la DAO et ce sans contrôle d'un tiers tel que BuildingSmart.
Il faut comprendre que Vectorworks et Archicad sont quasiment aussi vieux que Autocad. Il est donc cohérent de trouver là deux bons élèves du BIM. Ce sont là aussi deux logiciels d'ores et déjà certifiés IFC 4. Le format IFC 2x3 a déjà presque 10 années d'utilisation sur le marché de la conception BIM.
3 years ago
·
#14816
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Hello,

Ce qui est dommage c'est que le système de coordonnée partagée n'existe pas dans l'IFC.
Ceci dit les coordonnées dans le dwg reste universelle et basique ... x,y,z
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Ce qui est dommage c'est que le système de coordonnée partagée n'existe pas dans l'IFC.


L'essentiel est l'aboutissement et l'efficacité de la collaboration BIM. Il faut s'accorder au système de coordonnée intégré à l'IFC grâce à son outil et selon la démarche suivante :

Chaque maquette est située dans l’espace par rapport à un point zéro projet qui doit être commun à toutes les disciplines pour garantir une parfaite superposition des différentes maquettes numériques.

Idéalement, le point zéro du projet se trouvera à l’intersection de deux axes, ce qui permettra de le situer facilement. Ou bien à une coordonnée géographique “ronde”. Un volume 3D identifiable pourra être placé sur le point zéro afin de permettre un recollage facile des modèles numériques.

La modélisation doit projet doit se situer à proximité du point zéro pour éviter des abberations géométriques.

La correspondance de ce zéro projet avec les coordonnées géographiques réelles se fait via les attributs IfcSite.RefLatitude et IfcSite.RefLongitude exprimés en degrés, minutes, secondes ; ainsi que la valeur d’altitude via l’attribut IfcSite.RefElevation.

Le projet doit toujours être modélisé en orientation réelle (nord géographique en haut, sur la coordonnée Y) ; les vues orientées au besoin sont gérées par le logiciel-métier.


Ceci dit les coordonnées dans le dwg reste universelle et basique ... x,y,z

Tout à fait mais le traitement de ces données ou l'export d'un dwg doté de ces coordonnées n'est en revanche pas comparable hors du microcosme Autodesk.

Le dwg géoréférencé est même souvent non adéquat à une conception BIM (3D géoréférencé) car hors solutions Autodesk le dwg se place correctement mais parfois voire souvent extraordinairement loin de l'origine du projet rendant la modélisation chaotique comme dans tous logiciels de modélisation qui ne doit pas s'éloigner de son origine. Des méthodes palliatives sont possibles mais ne sont pas comparables hors des solutions Autodesk.

En raison des limites de la technologie informatique, la précision des calculs est normalement de 15 chiffres et oscille entre ±10 puissance 20 a ±10 puissance -20. Cette limitation est la même dans tous les produits de CAO modernes.

Sur les degrés de précision de nos logiciels 3D, beaucoup de gens supputent qu'ils sont finis, mais n'ont aucune échelle de grandeur. En voici une idée (valeur de 2019)

Archicad 1/ 80 000 000
Revit 1/ 53 000 000
Catia 1/ 100 000 000
Allplan, Sketchup, Rhino .... je sais pas

La collaboration via tous types de fichiers débute par la prise ne compte de ces contraintes d'interopérabilité de TOUS les outils de conception pour offrir un support de travail universel. C'est pour cela que l'AIA > BuildingSmart fut créé et organiser un standard universelle... l'IFC

Pour les sujets BIM voir le site de Building :
https://bimstandards.fr/travailler-avec-les-ifc/organisation-spatiale/#g%C3%A9or%C3%A9f%C3%A9rencement

Pour les sujets lié au traitement de fichier DWG hors environnement Autodesk voir le site de l'Open Design Alliance (ODA) :
https://www.opendesign.com/about
3 years ago
·
#14823
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Salut
Pas besoin de me l'expliquer je ne le sais que très bien

J'aime te titiller pour voir tes réponses sur le grand méchant loup autodesk

Perso les axes c'est pas la bonne idée ça bouge ! Un point repéré pour visuel de superposition n'est pas toujours le mieux car si lèger décalage de maquette alors trois c'est mieux. Ensuite quand tu as plusieurs bâtiment c'est bien d'avoir des points 0 par bâtiment si en plus tu es en conception tu es en pleine recherche et que tu n'as pas encore valider ta position ça peut être intéressant d'en capsule plusieurs point de réf
Mohamed KHETTAB
updated the category from to Collaboration, coordination et communication — 8 months ago
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